Au-delà d'un simple hébergement, une Maison de partage

Des équipes dédiées à l'accompagnement des parents d'enfants hospitalisés

Soulager les parents, faciliter les échanges entre familles, mais aussi permettre aux fratries de se retrouver malgré la dure épreuve de la maladie font partie des missions des Maisons de Parents et de la Parenthèse.
Les équipes accompagnent quotidiennement les familles : Faire preuve d'attention, d'écoute et d'adaptation sont des qualités essentielles pour les soutenir au mieux.


« La Maison de parents accueille la famille dans son entièreté, y compris la fratrie » explique Aurélie Grignard, directrice de la Maison de Toulouse, d'où la nécessité de proposer un accompagnement diversifié : l'écoute, bien sûr, mais aussi des ateliers pour les enfants, des moments détente pour les parents, des repas partagés avec l'ensemble des familles et des moments festifs.

« Les parents que nous accueillons passent beaucoup de temps à l'hôpital, auprès de leur enfant. Peu s'autorisent des pauses, si ce n'est une heure ou deux. Sur ces temps-là, il est important pour eux de bien récupérer. C'est ce qui m'a motivée à proposer aux familles, tous les mercredis soir, un atelier animé par un coach sportif qui enseigne des méthodes simples pour aider chacun à mobiliser ses propres ressources. L'idée : arriver à gérer le stress, réguler les émotions et optimiser les moments de récupération physique.» indique Virginie Drouet, directrice de la Maison de Bordeaux.

« Même si la Maison doit être un lieu reposant, j'aime qu'elle soit vivante, dynamique, et pour cela nous privilégions des actions ponctuelles. (...) Un des rendez-vous les plus attendus de la Maison est le repas avec le club de basket féminin de Limoges. L'équipe d'encadrement et les joueuses, l'équipe de la Maison et les familles se retrouvent pour une soirée à thème. C'est très animé, on joue par table, on chante, on rit ! Pour un temps, les familles s'échappent de l'hôpital et reprennent goût à la vie. C'est un moment où l'on s'accorde, dans la dynamique du groupe, un peu de légèreté. Et tous les parents présents nous disent le lendemain 'Qu'est-ce que cela nous a fait du bien' ! » raconte Edwige Cousty, directrice de la Maison de Limoges.


« C'est notre mission autour du bien-être des parents - l'accueil, la bienveillance - qui nous réunit. Nous formons nous-mêmes une sorte de famille, nous nous entraidons les uns les autres, car ce n'est pas toujours facile d'être face à la détresse des parents. » souligne Karine Costa, directrice de la Maison de Nantes.


Située au sein même de l'hôpital, la Parenthèse propose un accueil de jour permettant de s'échapper un peu de l'environnement médical simplement en passant les portes colorées de la structure. « Nous accueillons les parents, la fratrie, mais aussi, avec l'accord des médecins, l'enfant malade, qui vient pour voir sa famille ou juste pour sortir du contexte de la chambre blanche. » ajoute Audrey Lemoine, directrice de la Parenthèse Ronald McDonald.

Un environnement bienveillant pour les familles : Valérie, Fanny, Nicolas et Gauthier ; ces parents témoignent de leur vécu à la Maison de Parents de Toulouse.

Au-delà des équipes dédiées qui travaillent chaque jour au bien-être des familles accueillies au sein des Maisons de Parents et de la Parenthèse, les autres familles représentent un soutien important.

Pour Gauthier, le père d'Esteban, : « On rencontre les familles, on est tous dans le même cas, c'est très intéressant de ne pas se retrouver tout seul. C'est un combat qui est vraiment très dur. Ça fait du bien de se retrouver là. De ne pas être seul dans cette maladie. De s'entourer de personnes, où tout le monde a les deux pieds et les mains liés ensemble. » Pour Fanny, la mère d'Esteban, « on se soutient, on s'encourage, on se réconforte quand c'est des moments difficiles, et c'est vrai que cette maison permet de vivre plus posément, un peu moins de stress, un peu moins de douleur. On partage. C'est une Maison de partage. »

« Il y a eu des moments un peu difficiles, mais on avait toujours un sourire, une personne qui était là, avec qui on discutait, et du coup on arrivait à passer au-dessus » explique Valérie, la mère de Camille.

« Avoir un enfant en difficulté, c'est quelque chose qu'on ne peut pas comprendre si on ne le vit pas. C'est là où la Maison des Parents est importante, en regroupant ces personnes-là, on peut échanger sur ce point et on sait qu'en face on est compris sur les difficultés que l'on a. » témoigne Nicolas, le père d'Alys et d'Erwan.

  • 20 €

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  • 200 €

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Aidez-nous à prendre soin des familles

  • 20 € : 2 familles accueillies 1 nuit dans une Maison de parents
  • 50 € : un repas partagé pour 20 parents
  • 100€ : l’organisation d’ateliers pour les fratries lors des vacances
  • 200€ : renouvellement du mobilier ou de la décoration d’une chambre
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